Photographies et illustrations

Les massacres de Cilicie, 1909

Les massacres de Cilicie (ou d'Adana) eurent lieu entre le 14 et 27 avril 1909. Ils s'étendirent aux zones rurales ciliciennes et à différentes villes : Adana, Hadjin, Sis, Zeïtoun, Alep, Dört Yol. Environ 30.000 Arméniens y laissèrent leur vie, dont 20.000 dans le seul vilayet d'Adana.

 

Avril 1909, Adana, une ville en ruines

Ruines d'Adana

Adana, ville en ruines
Adana détruite en 1909

La vision des quartiers détruits ne supporte pas la descriptions : les trois quarts de la ville n'existent plus, sont intacts seulement les quartiers musulmans. Le long du fleuve Sihoun, le reste de la ville (5 à 6000 maisons) ressemble à un amoncellement de gravats; çà et là des murs brûlés aux fenêtres arrachées, les plafond et les sols se confondent. Dans cette partie de la ville règne un silence de mort, on ne voit que des chats affamés, des chiens ou des corbeaux, parfois un malheureux Arménien cherche dans les ruines de sa maison les restes de ce qu'il possède...

Témoignage d'un officier russe suite aux massacres d'Adana

 

Civils turcs devant des corps d'Arméniens massacrés :

Arméniens massacrés à Adana, 1909.

 

Des rescapés qui ont tout perdu doivent survivre dans des campements :

Des rescapés qui ont tout perdu doivent survivre dans des campements

Deutsche Hilfbund Des rescapés qui ont tout perdu doivent survivre dans des campements

Ci-contre : Khatabala, hebdomadaire satirique (Tiflis, 1906-1916), numéro 21 du 23 mai 1909. En légende :
La Cilicie, jours néroniens

 

L'Empire ottoman doit être exclusivement turc. La présence d'éléments étrangers est un prétexte pour une intervention européenne. Ils doivent être turquisés par la force des armes

Décaration du Dr Nazim, au lendemain
des massacres de Cilice

 

Khatabala, adana, cilicie, 1909

 

 

Cadavre d'Arménien, victime des massacres d'Adana

Je vous ai raconté le débarquement des régiments turcs, le jour de la déposition d'Abdul Hamid. Ils allèrent à Adana le jour même et y firent un massacre plus terrible que le premier. Les Arméniens avaient rendu leurs armes (...) Ils étaient donc sans défense lorsque arrivèrent les régiments jeunes-turcs. La boucherie n'en fut que plus facile. (...) Adana, de nouveau encore, est un enfer. (...)
Nous savons maintenant que toute la différence entre les Jeunes et les Vieux-Turcs consiste en ce que les Jeunes sont plus énergiques et plus décidés dans leurs massacres.

Helen Davenport Gibbons

Victimes arméniennes transportées en dehors de la ville

Ci-dessus : transport des cadavres hors de la ville

 

Veuves et orphelins de Tarse :

Tarse, veuves et orphelins   Tarse, veuves et orphelins

 

 

- plus de photographies

- Tome 3 de la Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine consacré à la Cilicie

 

Nous écrire Haut de page Accueil XHTML valide CSS valide