Sait Cenitoglu

Les Documents de Malte -
Continuité entre le Comité Union et Progrès et la République Turque

Saït Cetinoglu est un historien turc spécialiste des Jeunes Turcs, du CUP et du kémalisme. Il a publié de nombreux articles originaux basés sur ses recherches dans les Archives Nationales turques. Son livre, Génocide Économique et Culturel 1942-1944, sera bientôt publié à Istanbul.

 

 

Le texte publié est celui de la version en anglais de la préface du livre Documents de Malte, publié par Vartkes Yeghiayan, en turc. Ce texte est reproduit ici pour être connu du public avec quelques changements rédactionnels mineurs.

Les documents de Malte constituent sans aucun doute l’un des éléments les plus révélateurs vis à vis du Génocide Arménien, qui est, bien qu’il s’agisse d’une réalité que nous ne voulons pas voir, l’un des épisodes le plus important de notre histoire récente. Révéler la vérité sur 1915 revient, en fait, au décodage des secrets de la fondation de la République de Turquie. C’est pourquoi la période 1915-1923, celle de la création de la République Turque, est celle où les recherches sont le plus difficiles à effectuer, car des obstacles légaux s’y opposent. Les documents de Malte sont des plus importants pour ceux qui veulent faire la lumière sur cette période de transition.

Ces documents nous rendent compte de ce dont 150 dirigeants et serviteurs du gouvernement ottomans se sont rendus responsables lors de la Première Guerre Mondiale. C’est également l’histoire de l’extermination d’un peuple et de la saisie de leurs biens, dans les conditions d’isolement de la guerre, l’histoire d’une nouvelle bourgeoisie commerçante et bureaucratique construite sur l’usurpation des richesses de ce peuple. Les comptes rendus des témoins et des victimes que l’on peut trouver dans ces documents nous transmettent une leçon morale. On y trouve les indices qui permettent d’accéder aux vérités cachées de la fondation de la République de Turquie ; on comprend dès lors pourquoi autant d’efforts sont faits pour laisser les événements de 1915 dans l’oubli. On comprend également pourquoi la Turquie voudrait ne jamais se voir forcée de reconnaître le Génocide Arménien. Ces documents révèlent en outre la continuité entre le Comité Union et Progrès et la République de Turquie, ainsi que les racines historiques des opérations secrètes d’aujourd’hui et la corruption de l’appareil d’état en Turquie.

Être un exilé de Malte était presque un privilège, étant donné qu’on les qualifiait non pas de ’prisonniers’ mais d’’exilés’. A la lecture de leurs mémoires, on peut voir clairement qu’ils n’y menaient pas vraiment une vie de détenus. La description de la vie de tous les jours à Malte, selon les mémoires de Kuscubasi Esref est celle d’une vie dans le luxe. Beaucoup de détenus pouvaient s’évader facilement, car on les autorisait à le faire. Beaucoup d’exilés de Malte furent nommés à des fonctions élevées de gouvernement après exécution de la sentence. Lorsqu’on examine l’arbre généalogique des exilés de Malte que comportent ces documents, on peut voir quels étaient les vrais possesseurs de l’appareil d’état. Quatre des 50 principaux gouverneurs dont les biographies ont été publiées par le Ministre de l’Intérieur avaient fait partie des exilés de Malte, en plus de beaucoup d’autres dont les enfants et petits enfants ont eu accès à des hautes fonctions gouvernementales.

Les documents de Malte nous procurent l’histoire de la tragédie d’un peuple, l’histoire de la manière dont le sort du peuple arménien fut sacrifiée à la réalpolitik. Ils constituent une manifestation de l’immoralité des grandes puissances, une leçon démontrant comment les droits de l’homme furent sacrifiés pour des intérêts impérialistes et l’exemple sans précédent d’un crime toujours impuni. Ils décrivent la façon dont le crime de génocide se retrouva dans l’impunité et comment la voie fut ouverte à de nouveaux génocides. En 1939, Hitler exprima très clairement l’encouragement que l’on pouvait tirer de cette tragédie. Ce qui se produisit en Algérie, l’opération Anfal contre les Kurdes d’Irak, la Bosnie, le Rwanda, le Kosovo et les atrocités du Darfour ou en Irak aujourd’hui sont le résultat d’une telle impunité.

Entre autres choses, la politique de ’neutralité’ de la Grande Bretagne, adoptée la première fois le 16 mars 1921- la Grande-Bretagne voyant dans le gouvernement d’Ankara un tampon contre l’Union Soviétique - lui fit abandonner le génocide à l’oubli, pour ses seuls intérêts impérialistes. Les Arméniens furent ainsi deux fois victimes, ayant d’abord subi un génocide avec les encouragements d’un pays impérialiste, l’Allemagne, et voyant ensuite les auteurs récompensés au lieu d’être punis, à cause des intérêts d’un autre pays impérialiste, la Grande Bretagne.

Afin de suivre la trace des exilés de Malte, nous avons étudié les biographies des autorités militaires et administratives. Nous n’avons pas été en mesure d’utiliser les documents publiés par l’Etat Major car les biographies des commandants de la Guerre de Libération ne contiennent aucun enregistrement sur leur lieu d’affectation dans la période 1915 à 1917. Nous avons constaté que les récits de la vie des fonctionnaires du gouvernement affectés dans les régions de déportation sont très intéressants : ils montrent clairement que les fiches de dossiers du personnel des kaymakams et des mutasarrifs (1) déterminèrent la carrière future de ces fonctionnaires. Ceux qui réprouvèrent ces pratiques perdirent la vie, comme ce fut le cas pour Sabit Es-Suveydi, Kaymakam suppléant de Besiri (un district annexé à la province de Diyarbekir), Nesim Bey, le Kaymakam de Lice et le Kaymakam de Derik. On a trouvé dans les enregistrements officiels d’Ahmet Ferid, le Kaymakam de Foca, qu’il fut révoqué pour avoir sauvé la vie de Grecs de Foca et les avoir aidés à s’enfuir de l’île de Lesbos. Certains fonctionnaires, révoqués, se sentirent par la suite tellement menacés qu’ils préférèrent quitter le pays.

Notre travail sur les dossiers du personnel des fonctionnaires du gouvernement qui servirent dans les régions de déportation ont révélé que quelques uns d’entre eux furent victimes de meurtres non élucidés et qu’aucun enregistrement n’existait donnant le détail de ces meurtres. Par exemple, les dossiers personnels de Mustapha Hilmi, le Mutasarrif de Mardin, et ceux d’Ali Fehmi Bey, membre du Comité des Transports créé au sein la Direction de l’Immigration et de l’Intégration à Aksehir, mentionnaient que ni la raison du meurtre ni les meurtriers n’avaient pu être identifiés. Les annotations contenues dans la fiche des dossiers du personnel de certains fonctionnaires qui furent tués plus tard indiquent que les meurtriers étaient des Arméniens du ’Komitaci’(2). Par exemple, Nabi Bey, qui servait dans la police de Konya se terrait à Kars pendant deux ans, suspecté de génocide, fut tué par des activistes arméniens en 1921.

Cependant, la plupart des fonctionnaires gouvernementaux qui servirent pendant la déportation et dont les noms réapparurent dans les documents de Malte, furent récompensés plus tard par leur accession à des fonctions dans l’appareil d’état plus élevées. Il n’est pas non plus très surprenant de constater que ceux des fonctionnaires du gouvernement qui étaient impliqués dans le génocide furent les premiers à rejoindre le ’combat national’ qui amena la République. Les plus connus parmi eux sont les gouverneurs de Bitlis, Mazhar Mufit (Kansu), et de Van, Haydar Hilmi (Vaner), et aussi Halis Turgut, Deli Halit Pacha, le Général Pertev Demirhan, San Edip EFe, le député d’Ardahan Hilmi.

Par contre, la trace de certains fonctionnaires du gouvernement mentionnés dans les documents de Malte n’a pu être retrouvée, en l’absence de tout enregistrement. Les auteurs du génocide tels que Salih Zeki, le Kaymakam de Develi en 1915 qui fut promu comme le Mutasarrif de Deyr-Zor en 1916 et Mustapha Asim, le Kaymakam de Harput en 1914, d’Akçadag en 1915 et en 1918 furent de ceux qui usèrent des biens usurpés d’Arméniens pour échapper complètement aux poursuites. La loi sur le patronyme, imposant à chaque citoyen Turc d’adopter un nom de famille de style occidental, a aidé les criminels, en masquant leur identité, leur permettant ainsi d’échapper au châtiment. La réapparition du Veli Necdel dans les années 1930 à Ankara comme président de la Chambre de Commerce d’(Ankara sous le patronyme Sunkitay, après avoir servi comme directeur de la Poste de Diyarbakir en 1915 et la mort de MemDuh Sermet, le Gouverneur de Mossoul en 1915, dans un accident de la route, alors qu’il se rendait à Izmir pour y démarrer une nouvelle affaire, sont deux exemples très significatifs à cet égard. Le député Bolu Habip devint un marchand honorable en période républicaine, largement connu comme le ’magnat du boulghour’(3) . Le fait que beaucoup de ces suspects se sont reconvertis dans les affaires en gardant entre eux des liens rapprochés est également un détail révélateur de l’histoire récente de la Turquie, et la loi sur les noms patronymiques les a beaucoup aidés à masquer leur véritable identité.

Mehmet le Pharmacien, qui devint plus tard connu sous le nom de Mehmet Eczacibasi, à l’origine des plus importantes holdings de la Turquie d’aujourd’hui, est un exemple frappant d’hommes d’affaires turcs qui doivent leur fortune à l’usurpation de biens non-musulmans. C’est ce qui est à l’origine de l’expression répandue en Turquie ’lehcir zengileri’, les ’barons de la déportation,’ qui évoque la vérité à propos de l’Anatolie comme un paradis des barons de la déportation.

Les chefs des corps administratifs des lieux de déportation où les Arméniens ont été conduits, et les fonctionnaires du gouvernement en activité dans les services locaux de la Direction Générale de l’Implantation des Immigrants et des Tribus (Muhacirin ve Asairin Umum Mudurlugu), (DGIIT), ceux des directions de départements politiques de sécurité publique et ceux des bureaux de l’alimentation ont été les premiers à rejoindre les forces armées du mouvement de libération nationale turc. Ils ont été engagés dans ces fonctions par le CUP pour des missions spéciales ; ce n’est pas une simple coïncidence. Par exemple Ahmet Nazif Goker du Ministère de l’Alimentation, Mustafa Maruf et Ahmet Faik Ustun étaient parmi les premiers qui rejoignirent les branches armées du mouvement de la libération. Il y a d’autres exemples de membres du CUP qui ont été récompensés par l’attribution de positions prestigieuses dans la société : Ahmet Faik Gunday, le Mutasrrif de Malatya et frère ainé de Ziva Hursit fut nommé député de Ordu. Ibrahim Zagra, le maire d’Edirne et Chef du Département de l’Intégration et aussi l’un des fondateurs du parti Teceddut créé par les ex-dirigeants du CUP, servira pendant de longues années comme Maire d’Edirne et Président de la Chambre de Commerce d’Edirne. Mehmet Sukru Yasin qui était au Kaymakam de Midyat, Malatya et Trablussam entre 1914 et 1917 a été plus tard nommé de Canakkale. Ahmet Esat Uras qui était à la tête du service local du renseignement et chef délégué des Affaires Politiques a été d’abord engagé comme Directeur de la Sécurité Publique, ensuite comme gouverneur, puis comme membre de l’Institution Turque D’Histoire et membre du Parlement. Ali Haydar Yulug, le chef délégué de la branche locale du DGIIT, prit la suite des fonctions de maire d’Ankara et Ali Riza Ceylan, la fonction de chef de la Poste de Van et Bitlis. Kadri Necip Ucok, prit les fonctions de chef de la Poste de Sivas et le Mutasarrif de Palu et de Mardin furent nommés gouverneur dans diverses provinces. Mehmet Ata, qui servait dans les années de déportation à la Poste de Sivas, et Mutasarrif de Yozgat furent nommés comme membre du parlement et au ministère de l’intérieur. Il y a beaucoup d’autres exemples, tels celui de Sefa Ozler, Ismail Mustak Mayokam, Mehmet Vehbi Bolak, Mehmet Fuat Carim, Omer Adil Tigrel et Mehmet Fehmi Alta.

Ceux qui ont été ensuite poursuivis pour leur implication dans le génocide étaient aussi parmi les premiers à rejoindre le mouvement national. Parmi ceux-ci, les plus marquants sont Mahzar Mufit, Haydar Vaner, Arslan Toguzata (chef de police de Trablussam), Abdurrahman Seref Ulug de Diyarbakir, Huseyin Tahir Guvendiren, Halit Rifat Sabanoglu, Rustu Bozkurt, Ali Suuri, le député d’Eskisehir et Sarkikarahisar, Mahzar Germen, Tevfik Rustu Aras, Refik Saydam, Memduh Sevket Esendal, Yenibahceli Nait, Sukru Saracoglu et Huseyn Aziz (Akyurek), un membre du Comité Central du CUP et qui était connu comme l’un des planificateurs du génocide.

Ce n’était pas une ironie du tout lorsque le détenu de Malte Haci Adil Bey fut admis à la Faculté de Droit d’Istanbul et Resat Mimaroglu, un chef de police, fut nommé président du conseil d’état ; en Turquie, ce n’est finalement qu’une opération de routine : à un chef du coup d’état militaire de 1980 S’est vu offert plus tard un poste de professeur dans la même faculté et un chef de la police nommé ministre de la justice.

En outre, des inculpés de Malte furent portés dans les effectifs du gouvernement et perçurent des émoluments pour ’services rendus à la mère patrie’. Nous avons découvert leur nom dans l’’organigramme C’ dans les enregistrements du budget du gouvernement de 1955. Parmi eux se trouvait Nussret, le Mutasarrif d’Urfa, qui fut exécuté pour ses crimes pendant le génocide, Kemal, le Kaymakam de Bogazlayan, qui fut qualifié de ’martyr national’, Yahya Kaptan qui ’tomba martyr’ alors qu’il servait comme commandant de la zone de Gebze, l’ex ministre de la marine Général Ahmet Cemal, l’ex Sadrazam Talat, l’ex gouverneur de Diyarbakir Resit Seyhulislam (4) Hairi, Ziya Gokalp, le major d’artillerie décédé Riza, le député de Kirsehir Mehmet Riza Silsupur (Keskinli Riza), le député d’Edirne Faik Kaltakiran,le député de Ganziatep Ali Cenani, le député d’Istanbul Numan Ustalar, le député de Mouch Ilyas Sami, gouverneur de Bitlis Mazhar Mufit Kansu, le gouverneur et le député de Van Hayder Vaner, Feyci Pirinccioglu, Arslan Toguzata, Rustu Bozkurt, Haci Bedir, Mahzar Germen,Suleyman Sim Icoz, Rauf Orbay, Eyup Sabri Akgol et Bekir Sami Kunduh.

Le célèbre historien Murat Bardakçi a écrit : ’ En fait, la position d’Ataturk sur la question arménienne est clairement exprimée dans sa façon de distribuer les biens (arméniens). Il mit les familles des personnes tuées par les Arméniens à des niveaux de rémunération très élevés et il signa en personne les instructions pour le transfert des biens arméniens saisis à ces personnes. La femme de Talaat Pacha recevait pour ’services rendus à la patrie’ le salaire le plus élevé. Le même traitement fut appliqué aux femmes des membres du Comité Central et à celles des principaux membres de l’Organisation Spéciale (Teskilat-i Mahsusa). Le plus haut niveau de salaire fut attribué à Mahpeyker Hanim, la fille de Enver Pacha’

Les exilés de Malte furent récompensés par l’attribution de fonctions des plus élevées au gouvernement. Certains furent nommés Premier Ministre, d’autres, ministres, ou gouverneurs, ou membres du Parlement ou de fonctions similaires. Deux des exilés de Malte Ali Fehti Okyar et Rauf Orbay furent nommés premier ministre. D’autres, Feyzi Pirincyoglun, Sukru Kaya, Abdulhalik Renda, Szref Aukut, Ali Seyit, Ali Cenani, Ali Cetinkaya furent nommés à des fonctions de cabinet. Beaucoup des exilés de Malte devinrent plus tard gouverneur ou général dans l’armée. De même, à leur retour en Anatolie, il y eut un certain nombre d’ex exilés de Malte qui furent nommés députés au parlement.

Les exilés de Malte ne furent pas les seuls à jouer un rôle dans la fondation de la République ; leurs enfants et petits enfants ont continué à servir à des fonctions importantes jusqu’à ce jour. Les fils de deux exilés de Malte siégèrent dans le cabinet de ’restauration’ d’Inonu constitué après le coup d’état militaire du 27 mai 1960. Celalettin Uzer, le Ministre du Développement et du Logement dans le cabinet Inonu, était le fils de Hasan Tahsin Uzer, qui était le neveu d’Enver et Vefik PIrinccioglu, le ministre d’état dans le même cabinet, état le fils de Fevzi Pirinccioglu, qui était le neveu de Ziya Gokalp. Il est intéressant de noter que le grand père était l’un des personnages clefs des massacres de 1895, que le fils était l’un des fondateurs de la République, et que le petit-fils était membre du cabinet de ’restauration’. Le beau-frère d’Enver, Kazim Orkay était chef d’Etat- Major en 1944-46 et président du parlement de restauration créé après la succession militaire de 1960. Le général Fahrit Ozdilek, un membre de l’Organisation Spéciale et assistant du célèbre commandant de l’organisation spéciale Fuat Bulca, était l’un des organisateurs du coup d’état du 27 mai 1960 et fut désigné Sénateur au parlement de restauration. Suat Hayri Urguplu, l’un des premier ministres du ’régime intermédiaire’ et également ex ministre, était le fils de Seyhulislam Hayri Efendi et ainsi l’un des symboles de la continuité entre le CUP et la République.

Nous pensons que le lecteur trouvera beaucoup de ces noms cités dans la section de Diyarbekir très familiers. En préambule, notons que les Aksus et les Goksus sont deux familles très liées et que les petit-fils d’Haci Bedir Aga siègent aujourd’hui au parlement comme députés.

De plus, beaucoup d’exilés de Malte et les fondateurs de la République ont des ancêtres communs. Pour Suleyman Nazif, Pirinccioglu,Gokalp et Germens étaient parents. Il en était de même pour Tahsin Uzer, Enver, Cevdet et Kazim Orbay. Ubeydullah Efendi était l’oncle de Mahmut Esaft Bozkurt. Huseyin Tosun était le frère du Dr Resif et Abdullahik Renda était le beau-frère de Talat. De même beaucoup d’exilés de Malte étaient camarades de classe, ce qui révèle la communauté de leurs origines sociales.

En résumé, les documents de Malte nous apportent les preuves de la continuité entre le CUP et la République, où l’on peut retrouver la trace des racines du génocide.

Sait Cenitoglu, 15 juillet 2009

1) Kaymakan : Sous- gouverneur de province, responsable d’un district.

2) Mutasarrif : percepteur des taxes du district Personne recherchée vivant dans l’illégalité

3) Le boulghour est un sous-produit du blé dur très employé en cuisine méditérranéenne.

4) Titre de l’autorité supérieure pour les questions relatives à l’islam. Il peut en interprêter les lois en les reformulant en d’autres.

Traduction Gilbert Béguian (Nouvelles d'Arménie Magazine)

 

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  • Date de parution : 22 août 2009
  • Maison d'édition : Center for Armenian Remembrance
  • N° ISBN : 9753443846
  • Nombre de pages : 539
  • Prix éditeur :69,50 €

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  • Center for Armenian Remembrance
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