André Mandelstam

La Société des Nations et les Puissances
devant LE PROBLÈME ARMÉNIEN

1) Le réveil du nationalisme turc

Au début de l’année 1919, le général Moustapha Kémal Pacha avait été envoyé par le Cabinet Damad Férid Pacha en Anatolie, comme inspecteur général du 3e Corps d’armée. Quelques mois plus tard, il était reconnu le chef du mouvement nationaliste turc et présidait le Congrès d’Erzeroum qui s’ouvrait le 10/23 juillet 1919.

Il est encore trop tôt pour écrire l’histoire des origines du mouvement auquel Moustapha Kémal Pacha a attaché son nom. Une documentation sûre et authentique de source turque fait en effet défaut[164]. On peut seulement affirmer que le mouvement nationaliste — qu’il soit dû à une explosion spontanée de l’âme turque, ou qu’il ait été grossi ou même artificiellement fomenté par un groupe d’aventuriers soutenus par Berlin et Moscou — n’aurait jamais pu se développer sans l’extraordinaire incurie et, dans certains cas, sans la faiblesse des Alliés.

Nous avons déjà eu à plusieurs reprises l’occasion de signaler les effets, désastreux pour la paix du monde, de l’armistice signé le 30 octobre 1918, à Moudros, entre l’amiral Calthrope et Réouf Bey. Cet armistice permit aux Nationalistes turcs d’organiser de nouveaux centres de résistance dans les provinces arméniennes, qui échappaient à l’occupation alliée. L’article 5 de cette convention décrétait sans doute la démobilisation immédiate de l’armée turque, à l’exception des troupes nécessaires pour la surveillance des frontières et le maintien de l’ordre à l’intérieur. Mais la suite des événements a montré que cette démobilisation ne fut pas sérieusement opérée. Il devint dès lors comparativement facile à Moustapha Kémal de reconstituer une armée turque, de l’outiller et de la ravitailler[165].

Mais si les origines du Nationalisme turc ne peuvent être établies aujourd’hui avec toute la certitude nécessaire, ses tendances se sont déjà révélées clairement tout à la fois par des déclarations et par des actes.

Le premier Congrès de l’Asie Mineure Orientale fut convoqué par Moustapha Kémal à Erzeroum le 23 juillet 1919. Il y siégea jusqu’au 7 août suivant. Les résolutions et la proclamation qui en sortirent furent empreintes du plus pur nationalisme turc, et elles indiquèrent en même temps la ferme détermination de ne tenir aucun compte des aspirations des nationalités non-turques habitant l’Asie Mineure.

La proclamation du 7 août constata spécialement le risque que courait la Turquie d’être démembrée, en présence de l’occupation étrangère de certains territoires comme Smyrne, Adana et Adalia, du projet de constitution d’une république du Pont Euxin, et du danger que présentaient les Arméniens, auxquels elle imputait « des massacres effectués dans le Caucase et une politique d’extermination des Musulmans » ainsi que l’intention d’envahir le territoire turc. En présence de cette situation, le Congrès d’Erzeroum fit des déclarations qui ne laissaient aucun doute sur sa volonté de ne faire aucune concession au delà des frontières fixées par l’armistice de Moudros et de ne laisser ni à la Grèce ni à l’Arménie aucun pouce du territoire de l’Anatolie. Quant aux éléments non-musulmans du pays, le Congrès se borna à confirmer les droits dont ils jouissaient jusqu’alors dans l’Empire ottoman :

Art. 1. — Le vilayet de Trébizonde, le sandjak de Djanik, ainsi que les vilayets d’Erzeroum, Sivas, Diarbékir, Mamouret-ul-Aziz, Van, Bitlis et les sous-gouvernements compris dans toute l’étendue de ces vilayets, forment dans leur ensemble un bloc qu’aucun prétexte plausible ou imaginable ne saurait détacher de l’Empire ottoman ou morceler…

Art. 3. — Toute occupation territoriale ainsi que toute sorte d’intervention devant être considérée comme des tentatives visant à l’établissement d’une organisation grecque ou arménienne, le principe de la défense et de la résistance est en lui-même admis. Il ne saurait être toléré que les éléments chrétiens obtinssent des concessions de nature à porter atteinte à la souveraineté politique et à l’équilibre social.

Art. 5. — Nous respectons entièrement les droits accordés par les lois de l’Empire ottoman aux éléments non-musulmans, avec lesquels depuis de longues années nous menons une vie commune dans la même patrie.

Art. 6. — Le Congrès, à l’unanimité, vient confirmer le principe fondamental de notre religion, de nos traditions nationales et de l’esprit même de nos lois, en ce qui concerne la sauvegarde des biens, de l’honneur et de l’existence même des personnes appartenant aux éléments non-musulmans.

Art. 7. — Nous demandons que l’on adopte à notre égard une décision qui soit compatible avec le droit et la justice, qui respecte nos droits historiques, ethniques et religieux, et qui empêche la réalisation de toute tentative ayant un but contraire ; que l’on renonce à l’idée d’un morcellement des régions qui étaient comprises dans nos frontières à la date de la conclusion de l’armistice, c’est-à-dire au 30 octobre 1918, et qui sont habitées par des populations dont l’immense majorité est musulmane et parmi lesquelles la supériorité économique et industrielle appartient également aux Musulmans[166].

Un second Congrès fut réuni à Sivas par Moustapha Kémal à la fin d’août 1919. Il fut encore plus intransigeant que celui d’Erzeroum. Dans un télégramme qu’il adressa le 1er septembre 1919 au Sultan, il manifesta solennellement l’intention de ne céder à l Arménie ou à quelque autre État aucune partie des vilayets anatoliens :

Art. 3 du télégramme. — Il est impossible qu’un seul pouce de terrain de nos vilayets soit attribué à l’Arménie ou à quelque autre État. Nous nous sommes engagés par serment et nous sommes fermement résolus à ne point mettre bas les armes, tant que durera l’occupation ou l’administration étrangère d’une région, — fût-ce la plus reculée du territoire de nos ancêtres — située au Nord de la ligne idéale qui rejoindrait la partie méridionale de Mossoul au golfe d’Alexandrette.

Art. 4 du télégramme. — Si les Puissances européennes ont réellement les sentiments humanitaires dont elles font profession, et si elles se refusent à tolérer une effusion de sang injuste, et inutile, elles doivent donner l’assurance que nos revendications exposées ci-dessus seront admises en principe, et, pour confirmer effectivement cette assurance, elles doivent immédiatement retirer leurs contingents des territoires qui nous appartiennent comme Adana, Smyrne, etc.[167].

Enfin une déclaration, connue sous le nom de « Pacte National », fut votée par le Parlement de Constantinople, le 28 juillet 1920, qui alla encore plus loin. Après avoir reconnu aux populations arabes le droit de disposer librement de leur sort, cette déclaration proclama en effet, aussitôt après, dans une formule ambiguë, que les parties de l’Empire ottoman situées en deçà et au delà de la ligne d’armistice et habitées par une majorité musulmane ottomane, formaient un tout qui ne pouvait souffrir aucune dissociation. Le Pacte National ne reconnut, d’autre part, aux minorités en Turquie que les droits qui leur avaient été assurés par les Puissances de l’Entente dans leurs conventions avec certains États européens (Pologne, Roumanie, etc.).

Voici le texte de la « Déclaration du Pacte National » :

Les membres de la Chambre des députés ottomane affirment que l’indépendance de l’Empire et l’avenir de la nation peuvent être assurés par l’observation des principes suivants qui renferment le maximum des sacrifices admissibles en vue d’obtenir une paix juste et durable, et qu’il est impossible de maintenir la souveraineté et l’existence de la communauté ottomane en dehors de ces principes :

  1. — Le sort des territoires de l’Empire ottoman peuplés exclusivement par des majorités arabes et se trouvant, lors de la conclusion de l’armistice du 30 octobre 1918, sous l’occupation des armées ennemies, doit être réglé selon la volonté librement exprimée par les populations locales. L’ensemble des territoires situés en deçà et au delà de cette ligne d’armistice et habités par une majorité de Musulmans ottomans unis par la religion, la race et les aspirations, animés de considération mutuelle et de sentiments de sacrifice et respectueux de leurs droits nationaux et sociaux et des conditions locales, forme un tout qui ne saurait jamais souffrir aucune dissociation ni de fait ni de droit.

  2. — En ce qui concerne les trois livas[168] dont la population s’est, dès sa libération, prononcée par plébiscite pour l’union avec la Mère patrie, nous acceptons qu’il soit procédé, en cas de besoin, à un nouveau plébiscite librement effectué.

  3. — La fixation de la situation juridique de la Thrace occidentale, dont le règlement a été subordonné à la conclusion de la paix avec la Turquie, doit être basée sur la volonté des habitants librement exprimée.

  4. — La sécurité de la ville de Stamboul, siège du Califat musulman, capitale du Sultanat et centre de l’Empire ottoman, ainsi que celle de la mer de Marmara, doivent être assurées contre toute atteinte. Aj condition que ce principe soit observé, une décision pourra être prise d’accord commun entre nous et les autres puissances intéressées concernant l’ouverture des Détroits de la mer Noire et de la Méditerranée au commerce et aux communications mondiales.

  5. — Les droits des minorités seront établis et assurés par nous dans les limites des principes adoptés par les traités conclus entre les Puissances de l’Entente, leurs adversaires et certains de leurs associés, dans l’attente que la population musulmane des pays voisins bénéfice des mêmes droits.

  6. — En vue de rendre possible notre développement national et économique, ainsi que la conduite des affaires par une administration ordonnée et plus moderne, et pour garantir notre progrès à l’instar de celui des autres pays, l’indépendance et la liberté complètes doivent être les bases principales de notre vie et de notre existence. C’est pourquoi nous nous opposons à tous les liens entravant notre développement politique, judiciaire, financier et autres.

Les conditions de règlement de nos dettes qui auront été établies ne seront pas en contradiction avec ces principes. Le 28 janvier 1336 (1920)[169].

Il résultait en somme de tous les actes précités que le Nationalisme ottoman repoussait toutes les prétentions des Arméniens turcs à l’indépendance ou à une union avec l’Arménie russe.

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164)

Les auteurs qui jusqu’ici ont écrit sur le Kémalisme, bien qu’ayant tous fait des enquêtes sur place, ne sont nullement d’accord sur ses origines. Pour Orner Kiazim, qui a consacré à la question deux brochures : L’aventure kémaliste (1921) et Angora et Berlin (1922), le Kémalisme n’est que l’instrument de l’Allemagne et des Soviets. « Le Kémalisme, dit cet auteur, n’est pas un mouvement national intérieur, provoqué spontanément par un sentiment de rage et de désespoir national, une réaction organique et profonde de l’âme de la nation turque contre le traité de Sèvres, ainsi que le prétendent les défenseurs du Kémalisme, mais un mouvement extérieur, provoqué artificiellement par une bande d’intrigants poursuivant des buts personnels et qui, condamnés par la conscience nationale turque pour leurs crimes, ne reculant devant rien pour échapper aux responsabilités finales, sont prêts à tout, contre la volonté du peuple turc qui, sans approuver toutes les clauses du traité de Sèvres, s’estimait relativement heureux de conserver encore une part de son patrimoine national après le crime inouï de ses dirigeants de 1914 et qui n’aspirait qu’à une chose : la fin de la guerre et sa libération de cette bande de mauvais bergers qui l’é-puisèrent pendant douze années consécutives et conduisirent l’Empire de catastrophe en catastrophe. Ce n’est pas par désespoir que le Kémalisme s’est jeté dans les bras du bolchévisme et de l’Allemagne. Tous les ennemis de la paix se sont trouvés unis pour agir dans leur commun intérêt. C’est Berlin et Moscou, surtout, qui ont créé le mouvement insurrectionnel d’Angora pour la réalisation du grand plan : la rupture du bloc des Puissances alliées, la fin de cette entente qui a assuré la victoire et en était la garantie, et le bouleversement national à la faveur duquel on tenterait la revanche » (Angora et Berlin, p. 154-155). Le même auteur a en outre tâché d’établir l’action parallèle de Moustapha Kémal, d’une part, et des Jeunes Turcs (Talaat, Djémal, Enver), d’autre part, ces derniers menant des tractations avev les gouvernements allemand et bolchéviste. Les pourparlers de Talaat avec les Bolcheviks ont été dernièrement racontés par Djémil Arif Bey dans le journal kémaliste Tevhid-i-Efkiar, dont Orner Kia-zim donne de nombreux extraits (Angora et Berlin, p. 158- 163). D’ailleurs, Omer Kiazim est d’avis que « aujourd’hui, à Angora, le Comité « Union et Progrès » est au pouvoir ».

M. Michel Paillarès (Le Kémalisme devant les Alliés, 1922) voit également dans le Kémalisme le continuateur de l’Unionisme. Damad Férid Pacha, en envoyant Moustapha Kémal en Anatolie, avait en vue « d’éloigner un soldat remuant et de profiter en même temps de ses talents d’organisateur pour maintenir intactes les forces militaires dont la démobilisation é-tant exigée par l’armistice ». « A peine l’inspecteur général avait-il foulé le sol de l’Anatolie, qu’il revendiqua la Turquie pour les Turcs, arborant l’étendard du Comité. Aussitôt ce fut comme un aimant qui attira tous les Unionistes de l’armée et de l’administration. L’Odjak était resté debout au milieu des ruines de la patrie. C’était la seule organisation politique qui eût des cadres et des troupes. L’armée et l’administration lui appartenaient tout entières. Mais, après la fuite d’Enver et de Talaat, il lui manquait un chef : celui-ci se présentait en la personne de Moustapha Kémal ; il fut agréé d’enthousiasme, et on le proclama le sauveur de la patrie… » (p. 53-54). Le même auteur cite (p. 99) ces déclarations à la presse ottomane d’Izzet Bey, vali de Smyrne, que « le mouvement nationaliste provoqué par Kémal Pacha est l’œuvre du Comité germanophile jeune-turc qui tente de tromper une fois encore les Puissances, comme il le fit en 1908 par la proclamation de la Constitution ».

D’autres auteurs attribuent au mouvement kémaliste un caractère nationaliste entièrement spontané. Ainsi, d’après M. Jean Schliklin (Angora, 1922), le Kémalisme aurait été une réaction contre la politique de l’Angleterre tendant à une tutelle de tout l’Orient musulman et protégeant dans ce but les efforts des Arméniens et des Grecs pour réaliser la Grande Arménie et l’État du Pont. Le débarquement des Grecs à Symme aurait affermi cette réaction « Les circonstances, dit M. Schliklin (p. 19), avaient fait naître spontanément, au plus profond de l’âmu turque, le sentiment de l’indépendance nationale ».

M. Maurice Pernot (La question turque, 1923) fait remonter, lui aussi, les origines du mouvement nationaliste à une réaction contre l’entente gréco-arménienne, conclue vers la fin de 1918, entente protégée par l’Angleterre. Cet auteur attribue au parti Union ot Progrès, s’intitulant maintenant parti de la « rénovation », un rôlo important dans l’organisation dv la résistance turque, bien que beaucoup des chefs du mouvement, et parmi eux Moustapha Kémul, ne fussent pas des Unionistes. Lo débarquement des Grecs à Smyrne, qui « suscita parmi les Musulmans d’Asie une effervescence considérable », fut mis à profit par Moustapha Kémal pour convoquer le Congrès d’Erzeroum (Maurico Pernot, op. cit., p. 68-69).

 ↑
165)

Voici comment s’exprime à ce sujet M. Michel Paillarès (Le Kémalisme devant les Alliés, p. 54-56) : « Grâce à l’incurie des Alliés, Moustapha Kémal a trouvé prêts tous les éléments constitutifs d’une armée ; lui et ses ami » n’ont eu que la peine de coordonner ces éléments et de les compléter. Jamais, en effet, le désarmement stipulé par l’armistice n’a été opéré sérieusement. Les unités des huit corps d’armée qui se trouvaient en Anatolie sont restées constituées avec leurs cadres et leurs États-majors. Il en a été de même des débris des corps d’armée de Syrie et de Mésopotamie qui ont reflué en Anatolie. Les dépôts d’armes et de munitions plus ou moins inventoriés, sommairement et partiellement, sont restés tels quels, à, la garde d’Allah, surtout dans l’intérieur. Quant à ceux qui étaient à proximité de Constantinople, on en a confié la surveillance à des troupes ridiculement insuffisantes, tel ce dépôt d’armes de Gallipoli que gardaient un sergent et douze hommes. Une belle nuit, une bande de 250 hommes assaillit le dépôt et enleva des milliers de fusils sans rencontrer de résistance. Cela se passait en mai 1919. L’immense stock de matériel de guerre que les Allemands avaient accumulé à Angora et à Sivas, où étaient les magasins généraux de l’armée turque pendant la guerre, est demeuré à la disposition du premier venu. Les Nationalistes n’ont eu qu’à se baisser pour ramasser fusils, mitrailleuses, canons, automobiles, avions, etc. ».

« On avait bien cru parer à toute fuite du matériel de guerre en constituant comme gardiennes les autorités ottomanes ; mais celles-ci ont été généralement de complicité absolue avec les Nationalistes. Une contrebande intense s’effectuait au su et au vu du gouvernement. Et d’ailleurs, parmi les Alliés, certains aidaient les Nationalistes matériellement et moralement… Adalia occupé par les Italiens est devenu le port de ravitaillement d’Angora. Fusils, mitrailleuses, grenades, lance-mines, équipements, etc. passent par là sans discontinuer. C’est cette double complicité, occulte d’abord, ouverte ensuite, qui a fait peur à Damad Férid et qui l’a empéché de prendre contre Moustapha Kémal, alors qu’il n’était encore rien, les mesures de rigueur, que recommandait Ali Kémal Bey, ministre de l’intérieur. Malgré tout, si l’on avait agi avec décision et énergie, on aurait pu s’assurer de la personne du rebelle et étouffer le mouvement dans l’œuf. On se contenta de le faire anathématiser par le Cheikh-Ul-Islam, ce qui ne produisait pas plus d’effet qu’un cautère sur une jambe de bois. Mécontent de l’attitude du Cabinet qu’il accusait de faiblesse, Ali Kémal Bey donna sa démission. Hélas ! ce geste ne changeait rien à la situation ».

 ↑
166)

Proclamation du Congrès d’Erzeroum du 7 août 1919. Nous citons la traduction française que donne Maurice Pernot, La question turque, p. 296 et suiv.

 ↑
167)

Nous citons la traduction du télégramme de Sivas d’après Maurice Pernot, La question turque, p. 312-316.

 ↑
168)

Districts. L’article vise Batoum, Kars et Ardahan.

 ↑
169)

Nous nous sommes efforcés de donner une traduction aussi littérale que possible du texte turc du Pacte National. C’est pourquoi elle diffère en quelques passages de celles données dans les livres de Paillarès, Le Kémalisme, p. 152-153, et de Jean Schliklin, Angora, p. 13-15. Comp. Near East du 21 juillet 1921 et L’Orlente Moderno du 15 août 1921. Le texte turc dont nous nous sommes servi a été publié dans le Djuzdan-i-Kavanin (Portefeuille des lois) de Hussein Kassim, Constantinople, 1341, p. 2-5.

 ↑
Mandelstam, André. La Société des Nations et les Puissances devant
le problème arménien
, Paris, Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie Hamaskaïne, 1970.
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